Le pèlerinage répond à un appel profond de l’homme. Il rappelle combien notre existence est toujours en chemin mais il marque aussi le désir du dialogue avec le Créateur. Dieu n’a-t-il pas dit à Abraham « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t’indiquerai. Je ferai de toi un grand peuple, je te bénirai, je magnifierai ton nom » (Genèse 12,1). Abraham a quitté ses attaches pour rencontrer Dieu. Il a pris le risque de partir. Dans toute leur histoire, les Juifs sont montés en pèlerinage au Temple de Jérusalem où était conservée l’Arche d’Alliance; Jésus lui-même prit plusieurs fois le chemin de la cité sainte. Et ses disciples ont quitté beaucoup pour marcher dans ses propres pas.
Pour nous tous, le pèlerinage peut devenir :

Un saut dans la foi. Puisque nous partons vers l’inconnu, acceptons un instant le risque de Dieu, acceptons de chercher le Christ et de comprendre ce qu’il veut nous faire connaître.

Une occasion de progrès. Peu importe que nous marchions 5 ou 30 kilomètres, que nous dormions à même le sol ou sur un matelas bien au chaud. Puisque nous sommes partis, nos plus petits efforts peuvent nous faire grandir, dans la liberté intérieure, dans la réconciliation avec le Seigneur et dans l’amour de ceux que nous allons rencontrer.

Une entrée dans l’espérance. En arrivant ensemble au but, méditons les paroles du pèlerin des psaumes : « Maintenant notre marche prend fin, devant tes portes, Jérusalem, ville où tout ensemble ne fait qu’un » (Psaume 122). Notre vie est à l’image de ce pèlerinage, tendue vers un accomplissement à venir, tendue vers la Jérusalem céleste et le bonheur que Dieu promet aux siens, en même temps qu’accueil de ses réalités déjà présentes dans le secret.

Aïn Karem organise des pélerinages de 3 types :

  • le pélerinage en Terre Sainte ;
  • le pélerinage sur les traces d’un saint ;
  • le pélerinage discussion autour d’un thème théologique, en formule weekend ou journée.